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Le Château d'eau et son environnement





Situation
La plus ancienne œuvre de le Corbusier et le parc de Chavat sont situés au cœur du plus vieux vignoble bordelais : les Graves à Podensac.


























Podensac est une petite agglomération de 2000 habitants qui se situe à une trentaine de kilomètres de Bordeaux sur la nationale 113. Si son élégante église comporte notamment une très belle abside polygonale, cette petite localité est souvent connue par ses produits viticoles. D’abord, des vins blancs pouvant bénéficier des appellations : cérons, graves ou même graves supérieurs et une faible quantité de rouges. Mais on peut y découvrir, Place de la halle, de riches mosaïques gallo-romaines du IIème siècle, les restes d’une ancienne léproserie rue des tuilières, les ruines d’un imposant château médiéval et le très beau parc public du château de Chavat .

Le Domaine de Chavat :






Le Parc de Chavat : rêverie en bord de Garonne
Au bout du village de Podensac, entre château d’eau et Garonne, s’étend le délicieux parc de Chavat, qui cache derrière ses hautes haies un extravagant théâtre de nature et de sculptures.
Le domaine doit son nom à la famille Chavat, qui le possédait déjà en 1685. Il ne s’agissait à l’époque que d’une petite exploitation viticole, avec une modeste habitation. En 1914, il est racheté par François Thévenot. Cet entrepreneur de travaux publics, qui a amassé une belle fortune grâce à d’importants chantiers – comme la route du pic du Midi ou plusieurs barrages dans les Pyrénées -, mais aussi durant la guerre en fabriquant des grenades, le transforme en un magnifique domaine. Il y construit un château et un parc agrémenté de fontaines, d’un temple de Vénus, de statues en marbre, de sculptures en pierre, de motifs décoratifs en bronze, de groupes allégoriques signés Ernesto Gazzieri et d’une longue terrasse qui surplombe la Garonne.
Après la guerre, François Thévenot accumule les mauvaises affaires et les ennuis fiscaux. Une condamnation pour dissimulation de bénéfices l’oblige, au début des années 30, à se séparer de ses biens. Le 2 juillet 1934, après déclaration d’utilité publique, la commune lui achète l’ensemble de ses propriétés à Podensac, moyennant la somme de 425 000 francs. La ville revend une partie des biens acquis, en aménage d’autres, rend le parc public et crée, dans le château et les bâtiments annexes, une maison de retraite grâce à un legs de Mme Compans, veuve d’un ancien maire de Podensac. François Thévenot meurt en 1944. La municipalité reconnaissante lui élève un buste, qui se trouve à l’entrée du parc.
Les arbres ont poussé. Ce sont d’énormes magnolias aux fleurs blanches gigantesques, des cèdres bleus au tronc presque rouge, des tilleuls lourds de grappes odorantes, des bambous, des marronniers qui touchent le ciel. Un tout petit bassin se cache près d’une grotte, une source y trouble l’eau, un ruisseau s’en échappe, qui déroule ses méandres tout au long des allées. Ça et là, le promeneur croise des figures de pierre blanche : un discobole, un guerrier romain, quelques lions, de petites porteuses d’offrandes, des lévriers au museau pointu, un Gaulois, une sirène, des femmes assises, un centaure, et même des champignons de pierre, ou encore un groupe allégorique monumental, accroché sur un rocher, qui représente tous les âges de la vie.
Où est la nature ? Où est l’artefact ? Au nord, la Garonne, avec ses crues, ses troncs d’arbres morts et ses baraques de pêcheurs ; au sud, dans la trouée des arbres, deux silhouettes claires : le château d’eau qui abreuve Podensac, et tout petit, à ses côtés, le château d’eau de Le Corbusier.
Texte extrait du CD « Le son d’un château d’eau de Le Corbusier » Didier Arnaudet, 1996.
La commission, appelée à voter, s’est prononcée pour le classement parmi les Monuments historiques en totalité du Parc Chavat à Podensac (Gironde) en mai 2005, avec ses sculptures et son château d’eau, considérant l’intérêt du parc, remarquable exemple de composition mixte, œuvre du paysagiste Bouhana, réalisée en 1917 et proposant plusieurs parcours, dans lesquels s’insert un programme important de statuaire, réalisé par les sculpteurs Gazzieri et Welonski.















La commune de Podensac a acquis ce domaine en 1934. Dans cette immense décoration florale plantée d’arbres centenaires aux essences très variées, les visiteurs peuvent aller à la découverte des sites inattendus. Ils y croiseront, au détour d’une allée, différents vestiges, notamment le temple de l’amour, caractéristiques des civilisations anciennes.

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